La transformation numérique : Toutes les générations y participent activement!

La génération Y existe t-elle ? Elle relève avant tout d’un concept marketing forgé et énoncé à la fin des années 90. L’entreprise VMware spécialiste des infrastructures Cloud et de la mobilité d’entreprise, dévoile les résultats très intéressants d’une enquête sur les compétences numériques démantelant le mythe de la génération Y.

Dans un contexte où les entreprises et organisations réalisent l’importance des compétences numériques pour leur croissance et leur compétitivité, il apparaît que l’ensemble des employés d’une organisation, quel que soit leur âge, contribue de façon significative à la transformation numérique.

Qu’est-ce que les compétences numériques ?

Les compétences numériques sont définies ici comme la capacité à utiliser les technologies de son choix afin de découvrir, d’accéder, d’analyser, d’utiliser et de partager des informations et des données, de changer et améliorer les méthodes de travail.

L’importance des compétences numériques vécue par tous les employés

L’enquête menée auprès de 5 700 employés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, révèle que les compétences numériques ne sont pas réservées aux « millénaires » ou à la « génération Z », mais qu’elles représentent une priorité pour l’ensemble des employés en raison de leur impact sur eux-mêmes et sur l’entreprise au sens large.

Ainsi, pour les personnes interrogées en France, l’usage généralisé de compétences numériques est susceptible d’améliorer l’avantage concurrentiel de l’entreprise (69 %), de renforcer la collaboration entre collègues (63 %), et d’accroître le chiffre d’affaires/la rentabilité de leur entreprise dans les cinq années à venir (64 %).

L’acquisition de compétences numériques vécue comme stratégique par les employés

Avec 61 % des répondants français souhaitant consacrer une partie de leur temps libre à l’acquisition de nouvelles compétences numériques et méthodes de travail, pour plus de productivité, la reconnaissance du rôle que peuvent jouer les compétences numériques et l’appétit pour ce type d’apprentissage se confirment.

A noter que les employés des générations précédentes s’intéressent eux aussi activement à des compétences numériques plus techniques : 39 % des 45-54 ans au niveau européen recherchent des conseils ou des formations en conception et création d’applications mobiles, et près du tiers (31 %) des personnes âgées de plus de 54 ans en écriture de code et en création de contenu en ligne.

Malgré une telle reconnaissance, aujourd’hui, moins de la moitié (48 %) des employés s’estiment en mesure d’utiliser pleinement leurs compétences numériques au sein de leur entreprise.

Parmi les freins, on peut citer le fait que le « numérique » ne fait pas partie des objectifs personnels (48 %), le manque de budget (43 %), l’absence d’une prise en charge adéquate par le service informatique (40 %) ou des politiques d’entreprise trop restrictives (39 %).

Transformation numérique : Qui décide et organise ?

Aux yeux des personnes interrogées en France, le service informatique doit être le premier moteur de cette transformation (33 % des répondants), tandis que 24 % attribuent cette responsabilité au directeur général/PDG, 9 % au conseil d’administration et 15 % aux responsables d’autres services isolés.

Beaucoup d’employés estiment que la direction doit prendre une part plus active dans cette transformation : seule la moitié des répondants (54 %) affirment que leurs équipes de direction encouragent l’usage de nouveaux modes de travail dans leur organisation.

En outre, les répondants estiment qu’il est prioritaire d’investir davantage dans des formations officielles pour développer leurs compétences numériques (53%), de mieux rétribuer et reconnaître l’utilisation de compétences numériques (52 %) et de développer une culture intégrant ce type de compétences (45 %).

À propos de l’étude

Le cabinet d’études de marché spécialisé Vanson Bourne a interrogé pour cette étude 5 700 employés accédant régulièrement à des données ou à des informations sur le Web, et travaillant pour des entreprises de plus de 100 salariés au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, dans les pays scandinaves (Suède, Norvège, Finlande et Danemark), en Russie et au Moyen-Orient (Arabie Saoudite et Émirats Arabes Unis) avec une approche mélangeant appels téléphoniques et questionnaires en ligne au cours du mois d’août 2015.