Pilote de ligne / Commandant de bord

Résumé de l’accès au métier

Débouchés Métier Métier Formation Formation
Durée de formation : 5 ans environ minimum après le Bac
Diplôme requis d’entrée en formation : bac+2 minimum, à voir selon les organismes de formation ou de sélection
Lieux de formation : L’ENAC ou écoles privées de pilotage ou Air France
Déplacements : OUI

Le métier

Appartenant au ‘ Personnel Navigant Technique ‘, ces professionnels ne portent pas uniquement l’uniforme et ne font pas que piloter les avions. Le pilote de ligne par exemple doit préparer tout l’avant vol en prenant en compte différents paramètres (météo, configuration des aéroports de départ et d’arrivée) et différentes données techniques (capacité de l’avion, etc.).

Parlant parfaitement anglais, il assure le bon déroulement du vol en liaison avec les services aériens au sol et il est responsable, à la fois, du vol et de la prise en charge des passagers en relais avec le chef de cabine qui est responsable des hôtesses de l’air et des stewards.

L’électronique et les nouvelles technologies en constante évolution font que le pilote de ligne ou co-pilote et son supérieur hiérarchique, le commandant de bord, doivent se tenir à jour par des formations régulières sur les nouveaux systèmes et modèles. La surveillance du tableau de bord et le pilotage, notamment au décollage et à l’atterrissage, sont manuels. La concentration des personnels navigants techniques doit donc être forte et maintenue.

En cas de problème technique soudain, les personnels navigants techniques se doivent d’intervenir, d’où le stress important généré par ces métiers. Avec les nouvelles lois antiterroristes, ils sont désormais isolés en vol dans le cockpit et ils ne doivent pas obéir aux pirates de l’air, même si les passagers sont menacés. Ils doivent donc être techniquement, juridiquement et médicalement à jour et posséder une grande résistance physique et nerveuse (incidents, décalages horaires, conditions climatiques défavorables, etc.).

Ils peuvent travailler dans des compagnies effectuant du court (national) ou du moyen (par exemple sur l’Europe) ou du long courrier. Ils peuvent donc être amenés à piloter différents types d’avions. Cependant, selon les recrutements et les besoins, il y aura spécialisation automatique sur des types d’avions précis (Boeing, Airbus, etc.), les uns et les autres se pilotant différemment.

Il leur faudra donc, bien souvent, refaire une session complète d’apprentissage pour piloter un autre modèle d’avion.

L’accès au métier

Deux voies gratuites de formation au métier existent.

L’une passe par L’Ecole Nationale de l’Aviation Civile (ENAC) avec une entrée à l’école accessible sur concours pour des candidats ayant validé au moins un bac+2 scientifique (plutôt bac+4). Cette formation ne garantit pas un emploi à la sortie et le pilote à la fin de ses d’études doit chercher un poste dans une compagnie aérienne.

De plus, L’ENAC ne recrute qu’une vingtaine d’élèves pilotes par an (EPL). La formation qui est gratuite dure deux ans et demi.

La partie théorique se déroule à L’ENAC et dure six mois. La partie pratique est gérée par le SEFA. Il s’agit d’obtenir au moins, pour devenir co-pilote ou pilote de ligne, L’ATPL (licence de pilote de ligne) théorique, plus la licence de pilote professionnel (CPL) et la qualification de vol aux instruments (IR).

A la fin de la formation, il faut passer la MCC (Multi Crew Coordination) qui est nécessaire pour piloter des avions dont l’équipage de conduite se compose d’un minimum de deux pilotes. Le commandant de bord doit posséder L’ATPL.

L’autre voie gratuite de formation passe par Air France qui a sa propre école de formation pour les pilotes cadets qu’elle recrute et qu’elle embauche ensuite. Les profils recherchés sont des profils jeunes (moins de vingt-sept ans) ayant un bac+2 scientifique. La formation dure vingt-huit mois. Des aptitudes médicales sont demandées ainsi que de remplir certaines conditions (Nationalité Française, etc.).

Sinon, des aéroclubs existent ou des écoles privées de formation, mais l’insertion dans l’emploi est beaucoup plus difficile ensuite et le coût de la formation est très important. La personne qui suit cette filière autodidacte doit financer sa formation et passer ses différentes licences en montant ses heures de vol entre chacune d’elles. Il faut donc ici être très passionné par le métier.

Ne pas oublier la filière militaire de formation (Marine Nationale et Armée de L’Air).

Bien se renseigner avant de s’engager dans une formation vers ce métier !

Les contraintes du métier

Les horaires de travail sont aléatoires avec du travail en semaine, les week-ends, les jours fériés, de jour comme de nuit, en fonction des affectations.

Les lieux d’exercice

– Au sein de compagnies aériennes privées ou publiques

– Dans L’Armée de L’Air ou dans La Marine Nationale