Résumé de l’accès au métier
Débouchés :
Durée de formation : 8 ans après le Bac minimum
Diplôme requis d’entrée en formation : Baccalauréat Scientifique de préférence
Lieux de formation : Universités ou Grandes Ecoles d’Ingénieurs de Biologie ou Grandes Ecoles d’Ingénieurs
Déplacements : NON
Le métier
Les biochimistes, les immunologues et les généticiens évoluent dans le domaine de la microbiologie. Ce sont des chercheurs appelés parfois chargés de recherche, voire directeurs de recherche. Ils interviennent en Sciences Fondamentales (recherche pure) et leurs travaux servent de base aux applications scientifiques (vaccins, traitements, etc. développés ensuite par les grands laboratoires pharmaceutiques). Leurs recherches sont concentrées sur l’étude des processsus chimiques et des phénomènes biologiques, sur l’étude des processus qui caractérisent la vie (métabolisme, division cellulaire, etc.). Elles font intervenir génétique, biochimie, nouvelles technologiques, etc..
L’objet de la recherche, les techniques et les méthodes mobilisées peuvent varier, mais c’est toujours la même démarche scientifique qui est mise en oeuvre : recherche des articles scientifiques, délimitation d’une problématique, émission d’une hypothèse, puis mise en place de protocoles expérimentaux à l’aide de technologies de pointe (décanteur centrifuge, etc.) pour démontrer ou infirmer l’hypothèse de départ posée. Si l’hypothèse s’avère fondée, les résultats de la recherche feront l’objet d’une publication scientifique après accord d’une communauté d’experts concernés.
Ces scientifiques se tiennent à jour sur les avancées scientifiques par des séminaires, et surtout grâce aux revues scientifiques internationales. Cette dimension de leur métier leur demande beaucoup de temps et la maîtrise de l’anglais.
Comme ils travaillent sur des organismes vivants ou sur des cultures biologiques, leurs emplois du temps ne sont pas fixes. Ils travaillent souvent en équipe pluridisciplinaire.
L’immunologie étudie les phénomènes liés à l’immunité, c’est-à-dire les réactions de l’organisme dans lequel apparaît un élément qui fait partie de la catégorie des antigènes. Elle étudie les différents aspects permettant à un organisme de reconnaître une substance ou de réagir à cette substance. Le domaine infectieux n’est pas loin. Les virus, par exemple, sont parfois bénins (certaines angines, etc.) ou handicapants (herpès) ou mortels (VIH, etc.). Idem pour les bactéries, etc..
Le domaine de l’immunologie comprend des virologues qui étudient les causes des maladies infectieuses (des virus aux milliards de combinaisons pour certains) ou qui se concentrent sur les modes de transmission des virus. Des parasitologues existent aussi, qui traitent du paludisme par exemple qui est la maladie parasitaire la plus répandue au monde, de même que des bactériologues. Dans toutes ces spécialités, c’est juste l’agent infectieux qui diffère.
La génétique (avec le généticien) étudie les caractères héréditaires des individus au fil des générations et leurs mutations (Lois de Mendel). Elle s’intéresse aux gènes et à la façon dont l’information génétique peut être codée.
La biochimie, quant à elle, va plutôt s’intéresser à la chimie du vivant, à la biochimie des protéines (analyse de l’activité enzymatique par exemple).
L’accès au métier
Faire un Master 2 Recherche en Microbiologie ou en Biochimie, Génie Biologique (ENS Cachan) est la bonne voie pour préparer ensuite une thèse de Doctorat. Avoir un Doctorat dans la spécialité choisie est bien sûr préférable, mais cela ne garantit pas de trouver un poste, aussi bien dans le privé que dans une Université. L’obtention du Doctorat (soutenance d’une thèse) est souvent suivie d’un Post-Doctorat à l’étranger pour une ouverture culturelle et scientifique.
Des grandes écoles d’ingénieurs proposent des diplômes spécialisés dans le domaine de la biologie (ENSAM) et elles recrutent sur concours des étudiants ayant un niveau bac+2. Des écoles d’ingénieurs de biologie existent aussi comme L’ENESAD de Dijon ou L’Ecole Nationale Supérieure de Biologie Appliquée à La Nutrition et L’Alimentation, etc..
Les contraintes du métier
Le travail s’effectue en semaine et en journée, mais les horaires peuvent être aléatoires (week-ends travaillés parfois).
Les lieux d’exercice
– Dans des instituts semi-privés (Pasteur, Pierre et Marie Curie, etc.)
– Dans des hôpitaux
– Dans des Universités
– Dans des organismes publics de recherche comme L’INSERM ou Le CNRS