Zoologiste / Ethologue / Entomologue / Ornithologue

Résumé de l’accès au métier

Débouchés Métier Formation Formation Formation
Durée de formation : 8 ans après le Bac au minimum
Diplôme requis d’entrée en formation : Baccalauréat Scientifique de préférence
Lieux de formation : Universités, écoles vétérinaires ou d’agronomie
Déplacements : OUI

Le métier

Ces professionnels étudient la science des animaux et ils s’intéressent à leurs comportements, dans leur milieu naturel le plus souvent, tant au niveau des relations qu’ils entretiennent entre eux (modes de reproduction, éducation de leur progéniture, etc.) qu’au niveau de leurs façons de pourvoir à leurs besoins vitaux (nourriture, etc.). Ces scientifiques sont à la croisée de nombreuses autres disciplines (anatomie, etc.) et ils sont souvent spécialistes d’un groupe d’animaux. Cependant, il semble que ces dernières années, ce soit le langage des animaux et les modes de communication animale qui ont eu la part belle dans les recherches et dans les observations : bruits vocaux, ondes, hormones, etc..

Il est banal de dire que le sonar des sous-marins s’est inspiré de celui des dauphins. Mais l’étude des langages animaux permet, paraît-il, à l’homme de mieux appréhender et modeler son propre environnement. De même, les études sur le développement de l’intelligence animale passe souvent par une observation des modes de communication des espèces animales. Les applications sont donc ici nombreuses et variées et ces professionnels travaillent sur des objets d’étude précis.

La capacité à aller sur le terrain, à réguler la peur, à respecter à la fois les normes de sécurité et l’environnement animal est indispensable à ces chercheurs. Ces professionnels possèdent ces aptitudes incontournables pour pouvoir réussir.

Sans compter qu’il leur faut aussi avoir une excellente santé et ne pas souffrir de problèmes chroniques (diabète, allergies, etc.) pour pouvoir se lancer dans des missions scientifiques !

Les observations terrain et les relevés de données seront analysés ensuite en laboratoire (coloration et observation des cellules et des tissus récoltés, etc.). Cette activité d’analyse constitue une part importante du métier. Parfois, le travail s’effectue sur des animaux morts afin de mieux appréhender leur anatomie, leur mode alimentaire, l’histologie, etc..

Le zoologiste est un professionnel qui étudie les animaux dans leur milieu naturel alors que l’éthologue est plutôt axé sur l’étude des comportements animaux avec des mises en place de protocoles expérimentaux qui permettront des corrélations entre observations animales et conduites humaines (ex : la théorie de l’objet transitionnel expérimentée sur un bébé singe et reprise ensuite en psychologie humaine).

Ce domaine scientifique lié à l’étude des animaux englobe aussi des métiers spécialisés comme celui d’entomologue ou d’entomologiste. Ce dernier est le spécialiste des insectes. L’ornithologue est, lui, spécialiste des oiseaux, etc.. Les compétences et les savoir-être sollicités pour exercer ces dernières professions recoupent ceux décrits précédemment.

L’accès au métier

Après un DUT Génie Biologique par exemple, on peut poursuivre sur une Licence de Biologie des Organismes ou sur une Licence Professionnelle de Biologie Appliquée aux Ecosystèmes Exploités. Il est possible de se lancer ainsi dans ces métiers. Cependant, un cycle supérieur de Master 2 Biologie des Organismes, des Populations et des Ecosystèmes par exemple est judicieux à suivre ensuite, ou un cycle en Biologie Animale tout simplement.

Soutenir une thèse de Doctorat dans la spécialité choisie est bien sûr conseillé, mais cela ne garantit pas de trouver un poste, aussi bien dans le privé que dans une Université.

Une autre possibilité d’accès au métier consiste en une formation d’ingénieur via une école d’agronomie ou via une école vétérinaire, formation qui sera complétée par un troisième cycle.

Les contraintes du métier

Le travail s’effectue en semaine et en journée, mais les horaires sont aléatoires (week-ends de travail).

Les lieux d’exercice

– Au sein de Fondations ou d’Associations de protection des animaux

– Au sein de grandes réserves ou de parcs naturels privés ou publics (sur concours dans le public)

– Au sein d’organismes publics de recherche comme Le CNRS

– Comme professeurs ou comme chercheurs dans une Université (postes rares)