Résumé de l’accès au métier
Débouchés :
Durée de formation : aucune ou de 9 mois à 2 ans pour un CAP
Diplôme requis d’entrée en formation : aucun ou niveau 3ème pour un CAP
Lieux de formation : lycées professionnels ou en interne ou dans le cadre d’un stage professionnel conventionné organisé par un organisme de formation pour adultes
Déplacements : NON
Le métier
Parfois ces professions se différencient peu dans leur contenu, parfois elles sont bien distinctes, c’est l’organisation interne de l’entreprise qui en décide.
L’employé de libre service c’est celui qui met en rayon les produits. En grande surface, il a des rayons prédéfinis. Il navigue entre la réserve, les chambres froides et les rayons pour disposer la marchandise selon des linéaires et des squelettes déterminés. Ce n’est pas lui qui décide que tel ou tel produit sera sur la deuxième étagère à droite mais un plan précis établi à l’avance par son entreprise.
Dans le cas de mises en rayon de produits frais ou extra-frais, la rotation des produits pour assurer leur vente rapide et le respect des normes HACCP (normes fixant les conditions d’hygiène et de sécurité alimentaires) sont déterminants.
Bien souvent, il faut à ce professionnel se lever tôt car la mise en rayon se fait avant l’ouverture du magasin au public. Certains rayons sont réapprovisionnés en cours de journée. Il y a aussi des ports de charges lourdes à assumer. Même si les transpalettes facilitent le travail, il faut pouvoir monter les produits ou les réorganiser de façon à réachalander les rayons (eaux et boissons, etc.) ou les têtes de gondoles (les emplacements en tête de rayon qui entraînent la mise en valeur de certains produits).
Certains employés de libre service assurent aussi l’entretien du magasin avec des aspirateurs ou avec des auto laveuses.
Attention le merchandiseur, contrairement aux idées reçues, optimise la présence et la présentation des produits dans les magasins ! Il analyse les rayons et il étudie les comportements des consommateurs. Il utilise des logiciels spécifiques de traitement des données et il doit convaincre et motiver le personnel de distribution. Il a un Bac+2 commerce ou un Master pro Marketing.
L’hôtesse de caisse ou hôte de caisse, mais le métier reste encore très féminisé, travaille assise ou debout face à une caisse électronique à écran tactile. Elle doit connaître les différents modes de paiement et leurs utilisations (cartes bleues, chèques, chèques-vacances, etc.) et savoir rendre la monnaie pour que sa caisse tombe juste à la fin de la journée.
Elle a un rôle d’accueil très spécifique par son sourire, par son amabilité et parfois même par sa grande patience face au mépris des clients, à leur mauvaise foi ou à leur mauvaise humeur. C’est aussi une professionnelle qui, si elle a un bon relationnel, peut trouver une certaine satisfaction dans le contact clientèle. Parfois certains clients choisissent d’ailleurs sciemment la caisse spécifique d’une caissière, même s’il y a la queue devant, juste parce que c’est elle qui la tient. Ce n’est pas rare. Elle participe ainsi à la fidélisation de la clientèle.
Outre son accueil, sa compétence lors des passages en caisse et l’exactitude de sa caisse en fin de journée, on demande aussi à la caissière ou hôtesse de caisse d’être vigilante quant aux vols. Elle doit être ferme et elle doit vérifier les sacs et les caddies. Certains écrans de caisse sont parfois équipés d’une caméra pour vérifier, à hauteur des caddies et des poussettes, les vols éventuels, même si le magasin emploie des agents de sécurité. La plupart des hôtesses de caisse sont elles-mêmes placées sous télésurveillance pour assurer leur sécurité en cas d’agression et pour vérifier leur intégrité.
Elles peuvent évoluer vers des postes de chefs de caisse et avoir la responsabilité de l’exactitude de la recette globale du magasin en fin de journée (surveillance des hôtesses de caisse, intervention en cas d’erreur de caisse, etc.). Leur responsabilité peut alors être engagée en cas d’erreurs répétées (pertes).
Aujourd’hui, et notamment dans les magasins hard discount, la plupart des employés sont à la fois en libre service, en caisse et détachés à l’entretien du magasin en fin de journée (auto laveuse, etc.).
L’accès au métier
Jusqu’à présent, aucun diplôme n’était exigé pour exercer ces métiers. De plus en plus souvent cependant, un BEP (Attention Réforme des BEP et donc des cursus de formation !) ou un CAP est souhaité afin de s’assurer que les candidats aux postes maîtrisent certaines bases. Il s’agit aussi de répondre aux exigences de recrutement de certains groupes.
Des stages courts (de un à trois mois) ‘ professionnalisants ‘ permettent d’intégrer rapidement ces postes. Le CQP Employé de Commerce et le titre de niveau 2b confirmé hôte (sse) de caisse sont reconnus par le secteur du commerce et de la grande distribution.
Attention des diplômes de plus en plus élevés sont demandés sur ces postes !
Les contraintes du métier
Le travail s’effectue en journée (tôt le matin parfois), en soirée, en semaine, le samedi et parfois les dimanches et les jours fériés.
Les lieux d’exercice
– Dans la grande distribution
– Chez les discounters
– Dans les grandes surfaces de bricolage
– Dans les petits magasins
– Etc.
Les spécificités du métier
Dans la plupart des cas, l’hôtesse ou hôte de caisse, dit aussi caissier ou caissière aura pour mission première de comptabiliser les articles achetés par les clients de manière à leur facturer leurs achats et donc à collecter l’argent revenant à son employeur.
Le temps est loin où les épiciers ou caissières faisaient leurs comptes sur une calculette avant de vous fournir une facturette manuscrite. Aujourd’hui tout est absolument automatisé et informatisé grâce aux caisses automatiques. Mais comme vous avez pu le constater par vous même on dirait qu’il existe autant de modèles de caisses que de magasins. Bien que la plupart du temps leur utilisation soit simple et intuitive, il faut reconnaitre que nous sommes là face à la principale difficulté de l’hôtesse de caisse, à savoir l’utilisation de la caisse et plus particulièrement des fonctions avancées de son logiciel.
Car en effet, on a souvent l’impression que cette machine se cantonne à additionner les produits enregistrés et à sortir un ticket de caisse au client. Mais les caisses enregistreuses sont aujourd’hui à plus de 90% informatisées et les logiciels utilisés permettent des fonctions complémentaires comme la gestion quotidienne du point de vente, les bilans de caisse heure par heure, vendeur par vendeur, produit par produit …, l’édition de facture, etc … il serait difficile de lister toutes les options qu’offrent les logiciels de caisse. Ceci parce qu’il y en a de nombreuses mais aussi parce que tous les modèles ne proposent pas les mêmes fonctionnalités. Il faut reconnaitre cependant que l’outil ou du moins la fonction de base reste le calcul des produits à payer et la facturation.
Faut t-il être formé pour chaque logiciel de caisse ?
Évidemment non. Lors de leurs études les futurs commerçants abordent ces outils mais ne peuvent à aucun moment avoir une vue exhaustive de tout ce qui se fait sur la marché. Puis encore une fois, il existe tellement de particularité. Généralement les employés de magasins sont formés en interne à leur arrivée et garde pendant plusieurs semaines un autre employé référent qui viendra les aider en cas de difficulté avec le logiciel de caisse.
Les sociétés vendant des caisses enregistreuses ou les logiciels utilisés proposent aussi généralement des formations à l’utilisation avancée de leurs outils. Ces formation se passent généralement sur site, chez l’éditeur de logiciel ou encore en ligne. Dans le secteur des logiciels de caisse la concurrence est rude, la plupart des sociétés souhaitant se démarquer proposeront donc de la formation mais aussi du suivi en ligne.
L’avenir du métier
Depuis quelques années les concepteurs de caisses se penchent sur des automates ne nécessitant pas ou peu d’intervention humaine. Vous les avez certainement vu en magasin; Une seule personne peut alors superviser une dizaine de caisses sur lesquelles les clients effectuent eux-mêmes les comptes de leurs achats. Le seul employé restant donc mobilisé est là pour effectuer de la surveillance et débloquer les machines en cas d’erreur.
Le métier risque donc, comme d’autres, d’évoluer en grande partie vers des robots automates évitant aux employeurs l’embauche de salariés humains. C’est regrettable mais c’est bien le chemin que prend la grande consommation. Évidemment toutes les boutiques ne seront pas en mesure de proposer ce genre de logiciel de caisse; les plus petites boutiques continueront à travailler comme à présent, mais cela fait froid dans le dos pour les salariés du secteur de la grande distribution en particulier.
Quoi qu’il en soit si vous souhaitez devenir employé de libre service, Hôte – Hôtesse de caisse sachez que vous n’aurez pas trop à vous en faire en ce qui concerne l’apprentissage du logiciel de caisse. Par contre il est évident que pour garder votre travail et le faire au mieux vous devrez être en mesure de prouver une utilisation conforme dite standard, mais aussi, une utilisation plus avancée, notamment si vous comptez prendre plus de responsabilités au sein d’une équipe, une utilisation qui vous permettrait de gérer des cas de figure particulier au niveau de la facturation, de l’enregistrement et de la classification des produits vendus, ou encore de la gestion commerciale, comptable ou administrative d’un lieu de vente.