Résumé de l’accès au métier
Débouchés : si réussite au concours
Durée de formation : plusieurs mois après la réussite au concours
Diplôme requis d’entrée en formation : Brevet des Collèges ou CAP/BEP ou trois ans de service comme sapeur-pompier volontaire pour pouvoir se présenter au concours. Attention Réforme des BEP !
Lieux de formation : centres de formation départementaux de sapeurs-pompiers ou CIR de Villeneuve-Saint-Georges
Déplacements : OUI
Le métier
Le métier de sapeur-pompier est un métier qui s’exerce par vocation car la vie de ce professionnel est très exposée. Incendies, noyades, accidents de la route, pendus, crises cardiaques à domicile, réanimations d’urgence, etc., autant d’événements où le sapeur-pompier intervient avec sang-froid, professionnalisme et rapidité.
C’est un travail essentiellement d’équipe. Ce métier fait partie des métiers qui peuvent aussi s’exercer bénévolement et volontairement hors temps de travail dans la vie civile.
Un sapeur-pompier volontaire peut intervenir en prévention des accidents, pour la protection des civils, etc.. Il peut se spécialiser (feux de forêt, pollution chimique, plongée, etc.).
Le métier de sapeur-pompier s’effectue sur le terrain en binôme généralement et sous les ordres d’un chef qui coordonne les opérations. Le sapeur-pompier doit connaître son matériel et les spécificités des accidents (retours de flammes, appels d’air, etc.) afin de ne pas mettre en danger sa propre vie, celle de son coéquipier ou celle des civils. Il existe une très forte solidarité entre les sapeurs-pompiers. Peu de femmes sont sapeurs-pompiers pour l’instant mais c’est certainement conjoncturel, culturel.
Avoir une bonne résistance physique et nerveuse est primordial car il est impensable de paniquer en intervention.
L’accès au métier
Bénévolat :
Pour devenir sapeur-pompier volontaire il faut : avoir seize ans, être physiquement apte (visite médicale obligatoire) et s’engager à suivre gratuitement les entraînements et les formations. Après trois ans de service, le sapeur-pompier volontaire peut se présenter sans diplôme au concours de sapeur-pompier de deuxième classe à condition d’avoir obtenu la FIA de sapeur-pompier volontaire de deuxième classe
Perspectives d’emploi :
Devenir sapeur-pompier de carrière ou sapeur-pompier de deuxième classe c’est possible avec un diplôme de niveau V (Brevet des Collèges ou CAP/BEP. Mais Attention Réforme des BEP et donc des cursus de formation !) ou après avoir exercé trois ans comme sapeur-pompier volontaire.
Ces conditions remplies, il y a donc possibilité de se présenter au concours de sapeur-pompier de deuxième classe. Mais il faut aussi être âgé de vingt-cinq ans maximum, jouir de ses droits civiques, remplir les conditions d’aptitudes physiques et médicales, être de Nationalité Française, etc. pour pouvoir se présenter au concours. Réussir le concours ne signifie pas pour autant obtenir directement un poste après le temps de formation préalable. Une affectation n’importe où en France est à envisager.
L’évolution est ensuite possible vers des postes de lieutenants, etc..
Il est aussi possible d’être sapeur-pompier suite à un engagement dans l’armée, Armée de Terre pour les Sapeurs-Pompiers de La Ville de Paris et Marine pour ceux de Marseille (avec recrutement par le biais du CIRAT et formation au CIR de Villeneuve-Saint-Georges).
Les contraintes du métier
Les horaires sont aléatoires avec des nuits, des week-ends et des jours fériés travaillés. Il y a des plannings établis à l’avance, mais il y a aussi des astreintes et des urgences. Il faut avoir une grande disponibilité horaire pour s’engager dans cette profession.
Les lieux d’exercice
– En casernes de pompiers et dans les centres de secours