Puéricultrice ou puériculteur / Sage-femme ou maïeuticien

Résumé de l’accès au métier

Débouchés : Métier Métier Métier Formation
Durée de formation : de 4 à 5 ans après le Bac selon le métier choisi
Diplôme requis d’entrée en formation : Baccalauréat
Lieux de formation : instituts de formation en soins infirmiers au sein des hôpitaux, écoles spécialisées de puériculture agréées, Facultés de Médecine, écoles spécialisées agréées de sages-femmes ou de maïeuticiens
Déplacements : NON

Le métier

Ces deux métiers de relation avec la mère et l’enfant présent ou à venir s’exercent en équipes pluridisciplinaires (médecins, éducateurs de jeunes enfants, etc.). Ce sont des métiers encore très féminisés.

La puéricultrice (ou le puériculteur) est une infirmière spécialisée qui veille au bien-être physique du très jeune enfant et à son développement. Proche de la mère et du père, elle a un rôle de conseil en matière de prévention, de santé (alimentation, endormissement, etc.), en matière d’hygiène (changes, etc.) et de valorisation de la fonction parentale. Elle effectue les soins particuliers aux nourrissons surtout s’ils sont prématurés ou en difficulté. Elle partage son temps entre les soins et les relations aux familles.

La sage-femme (ou le maïeuticien) travaille en amont de la puéricultrice et elle accompagne les parents, et particulièrement la mère durant sa grossesse et lors de son accouchement. Elle assure la surveillance médicale de la mère et du foetus (monitoring, examens cliniques, etc.) et elle peut être amenée à conduire elle-même des consultations prénatales.

En coopération avec le médecin ou seule, selon les urgences, elle procède à l’accouchement des futures mères.

La prise de responsabilité liée à ces deux métiers est grande et elle peut être mise en cause devant des tribunaux en cas de problèmes.

Il faut beaucoup de patience et de douceur pour accompagner les futurs parents dans leur rôle surtout si la mère est une parturiente (pas d’enfant avant celui attendu) pétrie d’angoisse quant à son positionnement femme-épouse-mère.

Bien souvent les gestes et le déroulement des étapes doivent être expliqués clairement et la sage-femme comme la puéricultrice se doit d’avoir une démarche pédagogique simple dans un contexte où la relation de confiance à établir avec la mère est primordiale.

Le travail qui consiste à aider à donner la vie et à la protéger n’est pas toujours facile, d’où la nécessité d’avoir du sang-froid et une bonne résistance psychique. Naissance de prématurés, de morts-nés, réanimation de la mère ou du bébé, hémorragies, etc., autant de situations difficiles qui peuvent survenir et auxquelles doit faire face la sage-femme, seule parfois (médecin absent).

La puéricultrice, quant à elle, doit avoir une démarche de prévention, de protection et d’éducation auprès des familles et elle doit travailler avec le service de l’aide sociale à l’enfance et les hôpitaux qui lui demandent de suivre les enfants signalés par eux.

L’accès au métier

Perspectives d’emploi : Métier Métier Formation Formation

Pour être puéricultrice ou puériculteur, il faut avoir son Diplôme d’Etat de Puériculteur. Pour cela, il faut réussir le cursus pour devenir infirmière ou infirmier ou sage-femme ou maïeuticien puis faire une spécialisation d’un an dans une école de puériculture agréée par Le Ministère de La Santé après réussite au concours d’admission dans l’une des trente écoles. Faire un ‘ cursus d’infirmière ou d’infirmier ‘ signifie obtenir son Diplôme d’Etat d’Infirmière ou d’Infirmier préparé en instituts de formation après avoir réussi le concours payant d’entrée.

Les puéricultrices et puériculteurs peuvent évoluer après cinq ans d’expérience vers des postes d’encadrement ou de direction de centre maternel, de crèche ou de halte-garderie. Les postes sont peu nombreux et les puéricultrices ou puériculteurs sont en concurrence avec les éducateurs de jeunes enfants.

Perspectives d’emploi : Métier Métier Métier Métier

Vouloir devenir sage-femme ou maïeuticien conduit à entamer un parcours de médecin car il faut faire une première année de médecine (PCEM1) soumise au numerus clausus. En effet, l’étudiant(e) en médecine pourra intégrer, selon son rang dans le classement à l’issue des épreuves de l’examen organisé en fin de première année de médecine, une école spécialisée de sage-femme ou maïeuticien agréée par Le Ministère du Travail et des Affaires Sociales et rattachée à la maternité d’un centre hospitalier. La formation pour obtenir le Diplôme d’Etat de Sage-Femme ou maïeuticien dure quatre ans.

Il y a relativement peu d’écoles préparant à ce métier. La sage-femme ou le maïeuticien devra être inscrit(e) au Conseil National de L’Ordre des Sages-Femmes. La sage-femme ou maïeuticien pour exercer devra aussi satisfaire à une visite médicale et avoir répondu aux obligations vaccinales en vigueur.

Les contraintes du métier

Les horaires varient selon le type d’établissement ou le mode d’exercice, avec des nuits, des week-ends, des jours fériés travaillés pour les sages-femmes en centres hospitaliers.

Les lieux d’exercice

– En établissements sanitaires comme les centres hospitaliers et les cliniques

– En établissements sociaux, sauf pour les sages-femmes ou pour les maïeuticiens, comme les haltes-garderies, les crèches, Les Maisons de L’Enfance, etc.

– Dans des organismes publics comme Le Conseil Général (PMI), Les Municipalités aux services Enfance, La CAF, Le Planning Familial, etc.

– En libéral pour les sages-femmes et pour les maïeuticiens : consultation pendant la grossesse, préparation à l’accouchement, etc. (émergence de ce type de prestations en cabinet ou à domicile)

Formation en continu

Le métier de sage femme ou encore les métiers du monde de la puériculture sont très ouverts. Il ne faut pas nécessairement passer par le cursus scolaire et avoir 20 ans pour entamer une formation. Par le biais de formations professionnelles en milieu hospitalier notamment, il est aussi tout à fait possible d’accéder à ces carrières, à tout âge.

Il ne faut d’ailleurs pas négliger l’importance de la formation publique hospitalière. Chaque année de nombreuses personnes connaissent des requalifications, voir des réorientations professionnelles, par le biais des nombreuses formations dispensées dans les établissements de santé publics.

Les professionnels de santé bénéficient tout au long de leur carrière de la formation continue. C’est à vrai dire le cas pour la plupart des travailleurs en France, mais notons que le secteur hospitalier appuie vraiment les démarches de formation de son personnel.

L’intérêt de la formation continue dans le milieu de la santé et plus particulièrement en milieu hospitalier, est de continuer à exercer sa profession, tout en se formant, généralement quelques jours ou heures par semaine, pendant une durée donnée, a l’issu de laquelle

En savoir plus sur le métier

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