Devenir
- Éleveur d’animaux domestiques courants
- Comportementaliste animalier
- Dresseur animalier
- Gérant de pension canine
- Gérant de chatterie
Résumé de l’accès au métier
Débouchés :
Durée de formation : 2 ans pour un BEPA. Attention Réforme des BEPA et des cursus ! Envisager si possible de préparer un BTA élevage canin
Diplôme requis d’entrée en formation : CAPA ou niveau 3ème
Lieux de formation : lycées professionnels agricoles, écoles privées, CFA, Maisons Familiales Rurales
Déplacements : NON
Le métier
L’éleveur d’animaux domestiques courants comme les chiens ou les chats de race développe une approche particulière des soins apportés aux animaux. L’éleveur d’animaux domestiques courants est au carrefour de la reproduction, de l’élevage et de la vente. Est considérée comme éleveur canin toute personne faisant au moins deux portées par an, détenant des femelles reproductrices et vendant au moins deux portées par an.
L’éleveur connaît parfaitement les caractéristiques des animaux qu’il élève (nourriture, aptitudes physiques, aspects spécifiques de la reproduction, de la génétique, etc.). Il doit prévoir des fonds pour les inscriptions aux concours, pour les frais de vétérinaire, de vaccins, etc.. Les trophées remportés en concours lui permettront de développer la réputation et la qualité de son élevage.
Bien souvent, l’activité élevage n’est pas suffisante pour que l’entreprise soit rentable, même si le professionnel s’adapte rapidement aux modes en matière d’animaux de compagnie. Ceux qui travaillent en partenariat avec des organismes spécifiques (reproduction et élevage de chiens pour aveugles, etc.) ou qui développent une activité complémentaire (vente d’accessoires, dressage, pension canine, chatterie, etc.) équilibrent leurs comptes.
Ce sont des métiers très prenants car il faut dispenser des soins quotidiens, veiller au bien-être des animaux, être présent en amont de la reproduction pour la contrôler et en aval pour maintenir la qualité. Il faut aussi être pertinent en matière de diagnostic de parasites et de maladies animales pour éviter, par exemple, une épidémie à l’élevage. Assurer l’interface commerciale et gérer administrativement l’entreprise sont deux aptitudes nécessaires à avoir aussi.
Les conditions d’installation sont strictes et réglementées.
Le dressage d’un animal se fait sur un terrain en collaboration avec son maître. Si un chien est dressé pour accompagner son maître (agent de sécurité, par exemple), les pré-requis sont stricts et contrôlés par La Mairie et par La Préfecture.
Comme pour la profession d’éleveur, celle de dresseur animalier n’est pas toujours rentable et les revenus proviennent souvent d’activités complémentaires comme la vente d’accessoires ou la pension canine ou la chatterie.
Ces professionnels sont donc alors gérants de pension canine ou de chatterie.
Les comportementalistes animaliers sont peu nombreux. Ils aident souvent un propriétaire à changer son comportement vis à vis d’un animal. Ce sont des spécialistes en psychologie comportementale qui n’utilisent pas les méthodes de dressage ou d’éducation traditionnelles. Quelques formations non ‘ diplômantes ‘ existent.
Ces professionnels travaillent souvent à leur compte et ils interviennent au domicile des clients ou en partenariat avec des dresseurs canins, par exemple. C’est une profession qui n’est pas encore très encadrée.
L’accès au métier
L’éleveur canin doit vérifier les contraintes administratives liées à l’implantation d’un élevage, posséder l’aval du Président du Club de la race élevée et obtenir un affixe auprès de la S.C.C. (Société Centrale Canine). Avant la réforme des BEPA, il était judicieux de posséder un BEPA (Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles) option Elevage Canin ou Félin préparé dans Les Lycées Agricoles ou dans Les Maisons Familiales Rurales. Un BTA Elevage Canin est un diplôme intéressant à obtenir. Attention Réforme concernant les BEPA !
Tout éleveur canin doit détenir une Capacité d’Eleveur Canin et d’Educateur Canin. Il faut avoir, soit une expérience de trois ans à titre principal, soit un diplôme, soit une attestation de connaissances suffisantes attestées par Le Directeur de l’Agriculture et de la Forêt pour obtenir cette capacité. On peut aussi se diriger vers la vente conseil en animalerie (Bac Pro vente conseil en animalerie), si l’on ne peut pas ouvrir son propre élevage.
Les dresseurs (sans l’aspect éleveur) exercent des métiers qui sont encore peu encadrés. Pour leur sécurité et pour celle de leurs clients et de leurs animaux, il est plus que judicieux pour les dresseurs de se former avant de se lancer.
Le métier de comportementaliste canin n’est pas encore très encadré. Il n’y a pas de parcours diplômant mais des formations proposées en général par des écoles privées de dressage existent.
Les contraintes du métier
Le travail s’effectue en horaires de journée et parfois en soirée. Le samedi est parfois travaillé, selon le métier exercé (ainsi que le dimanche en demi-journée pour les éleveurs).
Les lieux d’exercice
– A son compte comme éleveur, dresseur ou comportementaliste
– Comme salarié au sein d’un élevage
– En grandes surfaces spécialisées (souvent espaces verts et animaux)