Résumé de l’accès au métier
Débouchés :
Durée de formation : 2 ans après le Bac au minimum, 5 ans à 6 ans après le bac pour être responsable logistique
Diplôme requis d’entrée en formation : Baccalauréat
Lieux de formation : lycées professionnels, IUT, AFT-IFTIM, ISTELI
Déplacements : NON
Le métier
Le logisticien veille au bon déroulement des opérations de réception, de dispatching (tri) et de livraison de marchandises en respectant délais, coûts, production et exigences du client.
Le chef de quai s’occupe plus particulièrement de la logistique interne en organisant la réception, le dispatching et la livraison des marchandises dans le cadre d’activités de messagerie ou de transport express. Souvent, c’est lui qui établit les tournées et qui veille aux chargements et aux déchargements des camions tout en encadrant son équipe de manutentionnaires. Il gère les flux qui transitent sur le quai de l’entreprise.
Le technicien logistique s’occupe lui aussi de l’organisation interne mais, bien souvent, il gère aussi les stocks et il propose de nouveaux systèmes de stockage et de manutention. Il traque les dysfonctionnements et il pilote à distance la circulation des marchandises en utilisant des outils informatiques.
Le responsable logistique est garant du bon fonctionnement de son secteur au sein de l’entreprise qui l’emploie, entreprise de production ou plate-forme logistique. Au carrefour de la production, du commercial (vente, service après-vente, etc.), de l’informatique, du marketing et de la comptabilité, il se doit d’avoir une vision globale de l’activité pour mettre en place des stratégies logistiques adaptées. C’est un chef d’orchestre, un manager qui travaille aussi avec des sous-traitants, des transporteurs, etc..
Résistant physiquement et nerveusement, il travaille souvent dans l’urgence ou le stress, et il est appelé à régler des litiges parfois externes (avaries de marchandises, grèves de fournisseurs, problèmes de production, etc.).
Véritable pivot de l’activité, c’est un coordinateur hors pair doté d’un sens pratique et technique inébranlable. C’est un manager d’hommes qui sait faire preuve de fermeté. Il se tient au courant du marché extérieur du transport et des évolutions technologiques et il cherche toujours à améliorer l’organisation de l’acheminement des produits. Il peut être source de propositions pour l’amélioration des lignes de réception/expédition, aujourd’hui presque partout automatisées.
Négociateur et diplomate, il peut lui arriver d’avoir à gérer avec les fournisseurs les approvisionnements en matières premières, s’il n’y a pas d’acheteur au sein de son entreprise.
L’anglais courant lui est indispensable, s’il doit travailler avec des fournisseurs étrangers.
L’accès au métier
Pour être technicien logistique ou chef de quai, avoir le Bac pro Transport est nécessaire, mais les entreprises recrutent de plus en plus souvent des profils bac+2 ayant un BTS Transport préparé en lycée professionnel ou un DUT Gestion, Logistique et Transport préparé en IUT. Il peut être aussi demandé à ces professionnels d’avoir un ou des CACES.
Les entreprises recrutent aussi des profils ayant le TSMEL (Technicien Supérieur en Méthodes et Exploitation Logistique), formation préparée à l’AFT-IFTIM. Une expérience significative est en plus exigée, d’où l’intérêt de bien choisir ses stages.
Aujourd’hui, ce niveau d’études est minimal pour pouvoir évoluer vers un poste de responsable logistique, responsable d’entrepôt, ou responsable d’agence.
De nouvelles filières se sont créées avec des diplômes de niveau bac+3 et plus par le biais de L’ISTELI (Institut Supérieur du Transport et de La Logistique Internationale) ou par le biais de Licences Professionnelles Logistique préparées dans les Universités.
Pour une certification supérieure, certains organismes privés proposent des formations en logistique homologuées par L’Etat, de type mastères spécialisés ou masters pro, de niveau bac+5/6. Désormais, un responsable logistique doit avoir un niveau Bac+5/6 pour pouvoir accéder à un poste d’encadrement.
Les contraintes du métier
Le travail s’effectue en journée, en semaine, sauf organisation spécifique de l’entreprise.
Les lieux d’exercice
– Dans des plates-formes et dans des entrepôts de logistique (domaines : alimentaire, automobile, transport, pharmaceutique, grande distribution, etc.)
– Dans des agences de transport
– Dans de grosses industries de production
– Sur concours, dans les organismes publics ou parapublics de plates-formes logistiques (ports, aéroports, etc.)