Astrophysicien / Astronome

Résumé de l’accès au métier

Débouchés Métier Formation Formation Formation
Durée de formation : 8 ans après le Bac au minimum
Diplôme requis d’entrée en formation : Baccalauréat Scientifique de préférence
Lieux de formation : Universités et/ou Grandes Ecoles d’Ingénieurs, LESIA, etc.
Déplacements : OUI

Le métier

  • Astrophysicien
  • Astronome

Les astrophysiciens et les astronomes étudient l’univers, et ce sont des experts scientifiques en mathématiques, physique, chimie, électrotechnique, optique et optronique, etc.. Souvent leurs démarches croisent des questions philosophiques telles que celles-ci : Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ?

A défaut d’obtenir ces réponses, ces chercheurs cherchent à comprendre comment s’est formé l’univers, quelles sont les lois qui le régissent, etc.. Ils dressent des cartes suite à leurs observations, élaborent des théories et des modèles et ils cherchent à les vérifier avec l’astrophysique par exemple. Ils se consacrent aussi au développement des instruments et des matériels techniques.

Pour presque tous les métiers de la recherche scientifique, les infrastructures et les matériels nécessaires sont coûteux. Les budgets sont donc colossaux de même que la tâche à accomplir. Observatoires terrestres (télescopes géants, etc.) et expériences par satellites par exemple demandent une synergie de compétences et de connaissances internationale.

La maîtrise de l’anglais est indispensable. Les collaborations se font entre différentes disciplines (publications dans des revues scientifiques, colloques internationaux, etc.).

L’astrophysicien est centré sur l’étude des lois physiques qui régissent l’univers et il étudie la structure et l’évolution des galaxies tandis que l’astronome est plutôt centré sur la cartographie de l’univers.

Ces chercheurs n’ont pas la tête dans les étoiles comme les stéréotypes le véhiculent. Concrets, ce sont aussi souvent des ingénieurs en conception de matériel robotisé ou en matériel radio, etc..

Des échanges internationaux se mettent en place avec des ingénieurs techniques, et ce sont souvent grâce à eux que des avancées techniques de pointe entraînent de fabuleuses découvertes (voir l’histoire de La NASA).

Devenir astronaute relève plutôt d’une opportunité lors d’une mission scientifique spécifique. La plupart des missions, qui restent très très rares, ne sont pas montées pour aller fouler le sol des planètes ou pour voir les étoiles de près. Des robots le font beaucoup mieux avec des relevés de données pointus (images, températures, air, etc.).

Ces missions consistent plutôt à faire intervenir des ingénieurs bien entraînés sur les satellites ou dans les stations spatiales, etc.. Dans tous les cas, ce sont des ingénieurs experts d’un domaine de pointe ou des ingénieurs pluridisciplinaires avec une condition physique et mentale excellente qui sont sollicités pour ces interventions.

Le travail d’observation, de relevés de données et d’analyse est très long. Il faut parfois une vie entière à ces scientifiques pour réussir à démontrer une théorie. Il faut donc beaucoup de patience, de concentration et un esprit d’analyse certain pour mettre en lien des éléments paraissant parfois insignifiants, et pour imaginer de nouvelles possibilités.

Il y a très peu de postes disponibles et souvent les budgets de recherche ne sont débloqués que pour un programme. A chaque fois, il faut donc prouver la viabilité d’un projet, en démontrer l’intérêt, pour réussir à réunir les fonds suffisants et pouvoir ainsi continuer les recherches entamées. Ces fonds se chiffrent en millions d’euros le plus souvent.

Les débouchés en astronomie, en astrophysque sont limités à la recherche scientifique et à l’enseignement supérieur, mais il y a très peu de postes disponibles, environ une vingtaine seulement.

Cependant, le secteur industriel recherche ces profils scientifiques dans les domaines de l’optique (verres, etc.) et de la robotique par exemple. Certains diplômés sont assistants de recherche ou assistants techniques, c’est-à-dire qu’ils occupent des postes de techniciens et qu’ils assistent des ingénieurs dans l’industrie ou des astrophysiciens dans des centres d’observation.

L’accès au métier

Un BTS Assistance Technique d’Ingénieur ou un DUT Sciences et Génie des Matériaux, plus valorisé sur le marché de l’emploi, effectué après un Baccalauréat Sciences et Technologies de l’Ingénieur ou après un Baccalauréat Scientifique représente une première ouverture vers ces domaines.

Cependant, effectuer directement un BTS ou un DUT dans un domaine comme l’électrotechnique ou la chimie est souvent plus judicieux car les enseignements y sont plus poussés. Ce niveau permettra d’être technicien, mais essentiellement dans l’industrie.

Pour vraiment ouvrir la porte de ce domaine scientifique, avoir un Bac+5 est incontournable, et on l’obtient par le biais de L’Université (Master Recherche Sciences, Technologies, Santé mention physique fondamentale et appliquée, spécialité astronomie, astrophysique, d’Orsay par exemple ) ou mieux encore par l’intermédiaire d’un cursus en Grande Ecole d’Ingénieurs.

Après le Bac, on peut donc faire une prépa aux concours des Grandes Ecoles (Maths Sup puis Maths Spé) pour entrer (concours à réussir) dans une Grande Ecole d’Ingénieurs comme Polytechnique ou Centrale (avec des choix d’option de dernière année ciblés). Continuer sur une thèse de Doctorat est ensuite possible.

Des cycles supérieurs existent directement au sein d’Observatoires Astronomiques comme celui de Paris, mais la sélection est draconienne. Voir le programme du LESIA ou Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique et les écoles doctorales du LESIA.

Ceux qui souhaitent donc être chercheurs doivent continuer leurs études, préparer et soutenir une thèse de Doctorat en deux ans (plutôt trois ans en réalité) au sein d’un laboratoire ou d’un observatoire. Il y a très peu de postes de chercheurs disponibles en France.

Les contraintes du métier

Le travail se déroule en semaine et en journée, mais ponctuellement les horaires peuvent être aléatoires (week-ends de travail).

Les lieux d’exercice

– Comme astronome dans les centres d’observations astronomiques dépendant du Ministère de L’Enseignement Supérieur et de La Recherche. Il faut qu’un poste soit alors libre ou en cours de création pour pouvoir postuler dessus

– Au sein du CEA du CNRS (Centre National de La Recherche Scientifique) comme chargé de recherche

– Comme Maître de Conférences dans les Universités (voir Le Ministère de L’Enseignement Supérieur et de La Recherche) ou comme enseignant-chercheur

– Dans l’industrie