Résumé de l’accès au métier
Débouchés :
Durée de formation : 1 an minimum pour le DNGIN si bac+2, 2 ans après le Bac pour un BTS, 7 ans environ pour être guide de Haute-Montagne
Diplôme requis d’entrée en formation : bac+2 pour le DNGIN, Baccalauréat pour un BTS, niveau 3ème et conditions spécifiques à remplir pour devenir guide de Haute-Montagne
Lieux de formation : en lycées professionnels, en écoles privées de tourisme. Se renseigner dans les pôles universitaires pour le DNGIN (Diplôme National de Guide Interprète National). A L’ENSA pour les guides de Haute-Montagne
Déplacements : OUI
Le métier
Selon les contextes, culturels ou sportifs, ces professionnels ont pour rôle de conseiller, d’orienter, de guider ou d’intéresser leurs clients. Ils doivent aussi être attentifs. Dans des musées, dans des châteaux, dans des monuments historiques, comme en pleine nature (montagne, patrimoine naturel, etc.), ce sont des professionnels qui maîtrisent leur sujet de prédilection, qui sont ouverts d’esprit et qui ont une véritable envie de faire partager leur savoir ou leur passion.
Le guide touristique accompagne généralement des groupes et il transmet alors son savoir historique, culturel, touristique, géologique, etc.. On ne fait pas visiter une grotte des Pyrénées comme on accompagne des initiés dans la visite d’un Musée d’Art Contemporain. Ces professionnels sont donc des experts dans leur domaine, qu’ils soient salariés, bénévoles ou indépendants. Leurs aptitudes relationnelles et pédagogiques sont développées. Ils peuvent travailler pour un Tour Opérateur qui les charge d’accompagner leurs clients et de veiller sur eux lors d’un voyage.
Ils sont dans l’échange et une bonne dose de patience leur est nécessaire pour gérer tous les types de personnalité qui croisent leur chemin. Ils doivent aussi savoir faire preuve de diplomatie lorsqu’ils ont affaire à des érudits qui veulent leur en apprendre sur leur sujet de prédilection. La maîtrise d’une langue étrangère est recommandée de même que d’être en ‘ proximité émotionnelle ‘ avec la région visitée, notamment si le domaine de connaissances proposé est lié à l’histoire locale (les corons, etc.).
Certains guides touristiques s’occupent de groupes qui font des circuits, ce sont alors des guides accompagnateurs. Ils veillent à la sécurité des passagers. Leur responsabilité peut être mise en cause en cas d’accident. Ils prennent en charge les groupes du départ jusqu’au retour de l’excursion et ils font attention au confort de tous. Ils doivent aiguiser la curiosité de leur auditoire devant les richesses culturelles et naturelles entrevues.
Le guide de Haute-Montagne est un grand sportif, un passionné de la montagne à la fois responsable et diplômé. Il est impératif pour lui de respecter les règles de sécurité en montagne, notamment si alpinistes, randonneurs ou skieurs, etc. sont des néophytes peu entraînés.
C’est pourquoi ces professionnels sont des guides aguerris. Ils ont pour mission de faire découvrir les richesses naturelles de leur région par la randonnée, l’escalade, l’alpinisme et ils connaissent parfaitement les chemins, les voies d’accès, les courses, la météo en montagne et les réactions propres à un groupe ou à un individu en situation de danger potentiel. Souvent, ce sont des guides pluridisciplinaires qui maîtrisent les techniques à adopter en fonction de la nature du terrain exploré (terre, roche, neige, glace, etc.).
Un Brevet d’Etat de Guide de Haute-Montagne existe et diffère du Brevet d’Etat d’Accompagnateur en Moyenne-Montagne (randonnées en montagne, raquettes à neige, etc.) ou du diplôme de moniteur d’escalade (BEES 1er degré). Le titulaire du Brevet d’Etat de Guide de Haute-Montagne a les prérogatives des deux précédents diplômes évoqués précédemment et il est spécialisé en escalade, en alpinisme, en randonnée en montagne, en ski de randonnée, etc.. Il accompagne et conduit ses clients dans des ascensions ou dans des excursions ou bien il leur enseigne des techniques particulières. Il peut aussi jouer le rôle de pisteur secouriste.
Pour prétendre à la formation de Guide de Haute-Montagne, un pré-requis de courses et d’escalades en montagne est nécessaire. Il est aussi nécessaire de réussir un examen probatoire pour entrer dans cette formation qui s’étendra sur sept ans environ. Passion pour la montagne obligée ! Voir l’accès au métier qui suit.
L’accès au métier
Un BTS dédié aux professions de guide touristique existe. C’est le BTS Tourisme option Animation et Gestion Touristiques Locales. L’effectuer en alternance est judicieux car le choix des stages sera déterminant pour l’orientation vers un domaine spécifique (vin, patrimoine, etc.).
Cependant, de nombreux professionnels travaillent uniquement de manière saisonnière. Ce sont souvent des passionnés qui travaillent en relation avec les acteurs locaux décisionnaires (Mairies, Conseils Régionaux, etc.). Ou bien alors ce sont des diplômés (étudiants ou personnes en recherche d’emploi) dans des disciplines comme L’Histoire, L’Histoire de l’Art, Les Lettres Classiques, etc..
Quelques écoles privées spécialisées dans le tourisme existent. Une connaissance de l’anglais est impérative et parler une autre langue que le français et l’anglais est apprécié (allemand, italien, japonais, etc.).
Les guides de Haute-Montagne ont le diplôme de l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme (ENSA) de Guide de Haute-Montagne accessible après l’obtention d’un Brevet d’Etat d’Aspirant-Guide (3 ans), une expérience de la Haute-Montagne (courses et stages) et un très bon niveau technique dans l’ensemble des disciplines que couvre l’alpinisme.
Avoir les Brevets d’Etat d’Educateur Sportif 1er et 2ème degré d’escalade et des disciplines techniques qui se rapportent à la montagne ou à la grande randonnée peut aussi constituer une ouverture vers le métier de guide de Haute-Montagne, ou bien encore avoir le Brevet d’Etat d’Accompagnateur en Moyenne-Montagne.
Après une classe de 3ème, il faut cinq à sept ans pour obtenir le Brevet d’Etat de Guide de Haute-Montagne. On peut être aussi gendarme de Haute-Montagne.
Pour les guides-interprètes nationaux, un Diplôme National de Guide Interprète National (DNGIN) à préparer dans les Universités existe pour des personnes ayant un bac+2 (en tourisme, communication, langues, histoire de l’art, etc.) et maîtrisant deux langues. Pour devenir guide-interprète régional, il faut avoir un Bac+2 et se préparer à un examen organisé par les Préfectures de Région. Une carte professionnelle est délivrée. Attention au caractère précaire du métier !
Le guide conférencier est quant à lui un véritable médiateur culturel qui a un haut niveau d’érudition.
Les contraintes du métier
C’est bien souvent un travail saisonnier et il faut donc exercer une autre activité professionnelle le reste de l’année en parallèle. Le travail s’effectue en semaine et le week-end généralement.
Les lieux d’exercice
– En indépendant ou comme salarié auprès d’un Office du Tourisme, d’une municipalité, d’un autocariste, d’un tour opérateur, etc.