Géologue / Vulcanologue / Physicien / Océanologue

Résumé de l’accès au métier

Débouchés Métier Formation Formation Formation
Durée de formation : 5 à 8 ans après le Bac environ
Diplôme requis d’entrée en formation : Baccalauréat Scientifique de préférence
Lieux de formation : Universités ou Grandes Ecoles d’Ingénieurs ou écoles spécialisées
Déplacements : OUI

Le métier

Ce sont des métiers fondés sur la préservation et sur la protection de l’environnement et des éléments naturels comme l’eau, la terre, etc.. Pour exercer ces métiers, avoir un esprit scientifique est incontournable, de même que d’avoir le goût de la recherche et de la combinaison des éléments entre eux. Les recherches se font en laboratoires avec des déplacements terrain pour effectuer des prélèvements ou pour surveiller une situation en mutation ou latente, comme par exemple un volcan réveillé ou en sommeil.

Une partie de l’activité développée a alors un impact sur la sécurité des populations, notamment dans la prévention des irruptions volcaniques. Il faut alors enregistrer les mouvements tectoniques, surveiller les courants marins, etc..

En relation le plus souvent avec Les Pouvoirs Publics pour pouvoir intervenir sur place (démarches administratives parfois lourdes) ou pour pouvoir agir lors de campagnes de prévention, de dépollution ou d’évacuation par exemple, ces scientifiques se doivent d’avoir un bon sens relationnel et une expression orale et écrite adaptée. Ainsi, les non-initiés pourront comprendre les objectifs de leur travail, à la base très technique.

La maîtrise de l’anglais oral et écrit pour pouvoir partager les connaissances et les savoir-faire ou pour rédiger les rapports ainsi que la maîtrise des outils informatiques courants et de ceux propres au métier (Système d’Information Géographique – SIG, etc.) sont indispensables. Etant donné le prix des équipements et des matériels, il est de plus en plus souvent nécessaire que ces professionnels sachent travailler dans le cadre de budgets parfois serrés.

Ils doivent être d’excellents gestionnaires car ils seront amenés à rendre des comptes sur l’utilisation des fonds ou des matériels reçus. Certains d’entre eux se consacrent d’ailleurs spécifiquement à la recherche de fonds pour monter une mission. Ils font alors appel aussi bien aux Pouvoirs Publics qu’aux mécènes que sont certaines grandes entreprises.

L’océanologue étudie la vie, l’exploitation du milieu maritime et le devenir des océans aussi bien au niveau de la faune ou de la flore marine qu’au niveau de l’impact des pollutions humaines affectant le climat et l’environnement (gaz à effet de serre, dégazage des bateaux, surpêche, etc.). Ce scientifique recueille des données sur place qu’il traite, analyse et synthétise afin de mettre en place des actions cohérentes (campagnes de protection, défense de certaines espèces, etc.).

La grande référence dans ce domaine reste certainement Le Commandant Cousteau. Rappelons cependant que la plupart des océanologues sont des sédentaires qui travaillent pour des Collectivités Territoriales à la surveillance des littoraux notamment !

Le géologue étudie la terre en surface et en profondeur aussi bien sur le terrain qu’en laboratoire (exploitation des données recueillies, etc.). C’est un spécialiste qui se pose de nombreuses questions : vieillissement des matériaux de construction, solution pour limiter la pollution des sols, limitation des conséquences des crues, recherche de sources d’énergie disponibles à exploiter dans le futur, gestion des déchets ménagers et industriels, etc.. Contrairement aux stéréotypes courants, il ne fait pas que détecter les sols contenant des diamants ou des pierres précieuses.

Il dresse aussi des cartes de structures des sols : cartes énergétiques des sols (gaz, pétrole, etc.), des métaux (cuivre, etc.), des matériaux (sable, etc.), notamment au sein des entreprises pétrolières. Ses domaines d’intervention sont variés et il est donc nécessaire au géologue de se spécialiser en vulcanologie, sismologie, cartographie, géophysique, etc..

Le vulcanologue, qui doit d’abord être géologue, étudie la tectonique des plaques terrestres et il cherche à comprendre et à anticiper les éruptions volcaniques, qu’elles soient terrestres ou marines, en relation avec les océanologues par exemple. Son travail de terrain ne consiste pas seulement en des relevés de gaz ou d’échantillons de matières étudiés ensuite en laboratoire. Ce scientifique doit aussi implanter des installations techniques permettant la surveillance des secousses sismiques, même très faibles. Il conseille ensuite sur les actions à mener.

Le physicien est avant tout un théoricien spécialisé dans la physique. Il mène sa réflexion et ses études sur la matière et sur l’énergie, c’est-à-dire sur les éléments, leurs caractéristiques et leurs propriétés (ex : le tableau périodique des éléments comme l’hélium, etc. dit aussi Table de Mendeleïev). Il est au centre des progrès technologiques et industriels. Il étudie le comportement de la nature par des expériences et il traduit ses observations en termes mathématiques.

L’accès au métier

Différents parcours existent qui débutent toujours avec l’obtention d’un bac+2 et un choix ciblé d’options. Pour une véritable insertion, difficile de surcroît, il vaut mieux avoir un Master 2 universitaire ou un bac+5 d’une Grande Ecole d’Ingénieurs (option océanologie, géologie, etc.) comme L’Ecole des Mines par exemple ou un Master 2 d’une école spécialisée (ESIM pour les océanologues option océanographie, Ecole Nationale Supérieure de Géologie pour les géologues, etc.).

Aller plus avant dans leurs études (jusqu’au Doctorat) peut être judicieux pour ceux qui sont à l’Université et qui veulent se diriger vers la recherche. Mais dans tous les cas, et même si cela n’est pas imposé par le cursus universitaire, il faut faire des missions terrain en tant que salarié ou comme intervenant pour pouvoir trouver un poste ensuite.

La maîtrise de l’anglais et des outils informatiques est incontournable.

Les contraintes du métier

Le travail s’effectue en semaine et en journée, mais souvent les horaires sont aléatoires (week-ends travaillés).

Les lieux d’exercice

– Au sein d’organismes, de Fondations ou d’Associations

– Au sein des Collectivités Territoriales ou du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de L’Aménagement du Territoire, essentiellement comme contractuels ou comme titulaires (si concours réussi)

– Au sein d’entreprises privées spécialisées dans l’extraction de matières énergétiques ou précieuses comme les compagnies pétrolières

– Comme enseignants-chercheurs ou comme chercheurs au CNRS, à L’IFREMER

– Dans l’industrie pour les physiciens