Technicien de maintenance / Ingénieur bâtiment / Domoticien / Ascensoriste

Résumé de l’accès au métier

Débouchés Métier  Métier Métier Formation
Durée de formation : 2 ans minimum après le Bac pour être technicien, 5 ans après le Bac pour devenir ingénieur
Diplôme requis d’entrée en formation : Bac STI ou Bac pro MEI pour faire un BTS MI ou Maintenance Industrielle, Bac scientifique pour devenir ingénieur, Bac pour être ascensoriste ou domoticien
Lieux de formation : lycées professionnels ou Grandes Ecoles d’Ingénieurs ou centres de formation en alternance
Déplacements : OUI

Les métiers

  • Technicien de maintenance
  • Ingénieur bâtiment travaux neufs
  • Domoticien
  • Ascensoriste

Les techniciens de maintenance sont souvent polyvalents. Ils maîtrisent l’électronique, la pneumatique, l’hydraulique. Bon sens et capacité d’analyse terrain font partie de leurs qualités professionnelles.

Qu’ils soient dans l’industrie ou dans le secteur de la domotique (installation et maintenance des équipements du foyer, portails, électroménager, etc.), ils se doivent d’être à jour sur le fonctionnement des matériels et des systèmes, d’où la nécessité pour eux d’avoir une expérience professionnelle solide, d’être débrouillards et de se documenter techniquement.

Ces professionnels peuvent être sédentaires ou mobiles, et ils se déplacent alors chez les clients. Cependant, même sédentaires, ils doivent avoir leur permis de conduire car il leur arrive d’avoir à se rendre chez un fournisseur, etc..

Leurs délais d’intervention en entreprise sont en général réduits, car en maintenance curative (lors d’une panne), la production est à l’arrêt ou fortement freinée. La pression économique se fait alors sentir.

Il faut donc à ces professionnels savoir prendre rapidement une décision tout en mesurant les conséquences de leur choix. Une erreur d’intervention sur une machine coûteuse peut entraîner rapidement un licenciement du technicien et une réputation plus que défavorable. Soyons positifs toutefois, les erreurs de cette ampleur sont rares !

Ces professionnels techniciens de maintenance interviennent aussi en amont en maintenance préventive (essentiellement dans l’industrie). Ils doivent alors envisager les pièces à changer, évaluer l’usure des machines, créer des tableaux d’intervention avec un protocole précis pour pouvoir gagner du temps lors des prochaines pannes similaires, etc..

La majorité des techniciens de maintenance participe à l’installation des machines et veille à la bonne mise en marche du matériel. Il leur faut donc avoir une bonne condition physique, sans mal de dos particulier. Le port de charges lourdes peut être important et les positions d’intervention ne sont ni toujours ergonomiques ni toujours agréables à tenir.

Ce sont des postes où les professionnels jouissent d’une certaine indépendance. Ils sont considérés comme des experts dans leur domaine et ils sont un rouage essentiel de la production, même si parfois ils sont oubliés quand tout va bien.

Ils sont parfois amenés à gérer des projets, notamment en maintenance préventive, et à mettre en place des modèles préventifs, correctifs et curatifs de manière informatisée. Enfin, certains d’entre eux forment le personnel ou les chefs d’équipe aux dépannages de premier niveau sur les machines.

Bon sens, analyse visuelle rapide, habileté manuelle, réactivité, débrouillardise (la pièce demandée n’est pas toujours disponible, etc.), compétences pluridisciplinaires (électromécanique, pneumatique, etc.) et sens de l’autonomie sont autant d’atouts à avoir pour réussir dans ce métier.

Il faut noter cependant que les demandes de techniciens de maintenance en hifi-vidéo ou en électroménager sont en baisse. En effet, une fois en panne, il est plus rentable de changer un appareil plutôt que de le faire réparer. De plus, les services après-vente de réparation en grande distribution disparaissent (centralisation auprès du constructeur). En revanche, l’industrie recherche des profils qualifiés en maintenance et les techniciens en domotique extérieure (portail, etc.) ou domoticiens ont encore du travail.

L’ascensoriste surveille, dépanne et répare un parc d’ascenseurs, de trottoirs roulants, d’escaliers mécaniques dans le cadre d’une législation stricte. Il doit savoir travailler dans l’urgence, être adaptable, s’intéresser aux nouvelles technologies et être autonome. Il ne devra pas être sujet au vertige ou claustrophobe.

Le BEP Métiers de L’Electrotechnique ou Maintenance des Equipements Industriels et le Bac pro ELEEC (électrotechnique, énergie, équipements communicants) ou MEI sont la porte d’entrée vers ce métier d’ascensoriste. Ce Bac pourra être suivi d’une Mention Complémentaire (MC) Technicien Ascensoriste ‘ Services et Modernisation ‘. Attention Réforme des BEP et des cursus de formation !

Les ingénieurs bâtiment travaux neufs sont des professionnels responsables de la réalisation des infrastructures. Ils connaissent la réglementation des différents corps d’état et le Code des Marchés Publics. Ce sont des gestionnaires soucieux de la réalisation des projets dans le respect du coût, de la qualité et des délais. Ils peuvent assurer des missions de maintenance des équipements, du matériel et des infrastructures. Ils définissent, optimisent les moyens à mettre en oeuvre et participent aux projets d’investissements.

Plutôt polyvalents, ils animent et dirigent une équipe de cadres et de techniciens. Pour devenir ingénieur bâtiment travaux neufs, faire une école d’ingénieurs s’impose, une Grande Ecole si possible. Le parcours de formation peut être réalisé en alternance. Ces professionnels négocient et coordonnent à tous les niveaux des chantiers travaux neufs.

L’accès au métier

Le BEP Electromécanique a été pendant longtemps suffisant pour occuper un poste de technicien de maintenance en industrie. Attention Réforme des BEP et des cursus de formation ! Il faut désormais avoir un BTS MI ou Maintenance Industrielle ou un DUT Génie Industriel et Maintenance (GIM) pour s’insérer correctement sur le marché de l’emploi du technicien de maintenance.

Si ce BTS est réalisé en alternance, c’est alors la meilleure voie pour une insertion professionnelle réussie. A son compte, le Bac pro Electromécanique peut suffire.

Un ingénieur bâtiment travaux neufs doit suivre un parcours en école d’ingénieurs et doit être spécialisé en BTP ou TP ou Génie Civil ou Urbanisme.

Pour devenir ascensoriste, il s’agit souvent de faire une formation en alternance en partenariat avec de grandes marques qui ont leurs propres centres de formation. Elles recrutent actuellement à partir du Bac. Se reporter à la fiche métier qui détaille les voies d’accès au métier. Il est aussi possible de préparer dans le cadre de formations pour adultes ou d’un contrat de professionnalisation le titre professionnel d’Agent de Maintenance d’Ascenseurs ou le Certificat Professionnel ‘ Agent Qualifié de Maintenance Ascenseurs ‘. Des habilitations électriques seront à obtenir.

Des cabinets de contrôle et d’expertise technique des ascenseurs sont chargés de réaliser des audits, de vérifier le bon fonctionnement des appareils, la qualité des équipements et leur mise en conformité (contrats de maintenance, contrôle périodique, etc.).

Pour être domoticien, voir le BTS Domotique ou le BTS Systèmes Electroniques.

Les contraintes du métier

Le travail s’effectue en journée et en semaine, sauf organisation spécifique de l’entreprise ou urgences.

Les lieux d’exercice

– Dans l’industrie, quel que soit le secteur d’activité à partir du moment où l’entreprise est robotisée

– A son compte, comme expert en machines-outils dans l’industrie ou comme expert en domotique (équipements du foyer, portail, électroménager, etc.)

– Dans Les Collectivités Territoriales possédant de grosses installations

– Aux sièges des grandes marques de constructeurs