La VAE est un droit individuel qui permet à toute personne engagée dans la vie professionnelle de demander la validation de son expérience professionnelle, qu’elle soit salariée, non salariée ou bénévole ce, afin d’acquérir partiellement ou en totalité un diplôme ou un titre professionnel.
Pour pouvoir prétendre à la VAE, il faut justifier de trois ans d’expérience minimum en continu ou en discontinu, à temps plein ou à temps partiel, en rapport avec le titre ou le diplôme visé.
Une expérience de cinq ans est plutôt conseillée pour pouvoir entreprendre une VAE dans de bonnes conditions.
Avant de s’engager dans une telle démarche, plusieurs questions se poseront aux candidats :
- Suis-je assez motivé (e) pour aller au bout d’une démarche de reconstitution et de réécriture de mon parcours professionnel ?
- Serai-je capable de franchir toutes les étapes ( diagnostic, dossier de recevabilité, constitution du dossier-preuve, soutenance devant un jury de la demande de validation, etc.) ?
- Arriverai-je à vaincre mes freins personnels (rédaction de dossiers, soutenance devant un jury, crainte de l’échec, etc.) ?
- Comment vais-je financer, en fonction de mon statut professionnel, mon accompagnement à la VAE (OPCA pour les salariés, Fonds d’Assurance Formation pour les non-salariés, Pôle Emploi pour les demandeurs d’emploi, etc.) ?
La VAE permet aux salariés de faire reconnaître leurs savoirs issus de l’expérience et de renforcer leur CV s’ils sont autodidactes et qu’ils doivent affronter une recherche d’emploi suite à un licenciement.
Ils pourront alors se mesurer en toute quiétude sur le marché du travail avec ceux qui auront eu l’opportunité de réaliser un parcours universitaire reconnu ou de faire une formation initiale conséquente.
L’effort à fournir sera vite oublié face aux bénéfices qu’une VAE réussie peut apporter (confiance en soi, valorisation, reconnaissance, etc.).